Au gré de leurs pérégrinations dans Berlin, Liam et Úna se retrouvent. Úna est atteinte d’un cancer. Ce sera son dernier voyage.
Chacun fait don à l’autre de sa propre histoire et de ses secrets avec pudeur, franchise, humour et tendresse. Úna rêve d’assister à une représentation du Don Carlos de Verdi, dont le personnage principal lui rappelle son frère aujourd’hui disparu. Liam, quant à lui, est obnubilé par le mariage de sa fille auquel, par égoïsme, il s’oppose.
On ne peut, en lisant ce texte, ne pas penser à l'infinie tendresse qui liait Hugo Hamilton à la grande romancière irlandaise Nuala O’Faolain, qui s’est éteinte en 2008. Un voyage qui résonne comme un hommage, comme le témoignage d’une vibrante amitié: une vérité qui fait de ce livre l’un des plus émouvants d’Hugo Hamilton, l’un des plus intimes aussi.