« L’auteur ne cache pas sa distance vis-à-vis de son personnage, qui apparaît tour à tour cultivé, tyrannique, méprisant, idéaliste, dérangé, vertueux et incapable d'amour. La pâle copie d'un Robinson dont Kracht ne manque pas une occasion de montrer les limites. »
Pierre Deshusses, Le Monde des Livres
« S'il s'inspire des récits des premiers explorateurs, Kracht est surtout, à l'évidence, un admirateur de Conrad et de Flaubert. On songe à « Bouvard et Pécuchet » pour l'humour inénarrable et le rythme du style (superbement traduit par Corinna Gepner). […] Le siècle des explorateurs et des excentriques s'achève, dont ce superbe récit rappelle le souvenir, offrant au passage de la civilisation allemande d'avant-guerre et de l'antisémitisme qui y sévissait alors, jusqu'en ses totems les plus prestigieux, Wagner en tête, une critique libératrice et radicale. »
Didier Jacob, L’Obs
« Le livre est très réussi […] il est drolatique, insensé, bien que pour partie véridique. »
Lise Wajeman, Mediapart
« La causticité de Christian Kracht fuse à tout va. »
Frédérique Fanchette, Libération
« Là réside la finesse du Suisse Christian Kracht, Engelhardt est un voyageur à la Jacques Tati, un Robinson guignolesque qui déambule avec la naïveté des idéalistes. »
Oriane Jeancourt Galignani, Transfuge
« C’est un livre passionnant, extrêmement bien écrit dans une langue très élégante […] publié chez Phébus qui a toujours l’art de trouver des pépites. »
Patrick Poivre d’Arvor et Karine Papillaud, Vive les livres, CNEWS
« Imperium mêle satire du colonialisme, roman d'aventure et tragi-comédie. […] Imperium se révèle enlevé, drôle et teinté d'absurde. »
Le Courrier suisse.
« Imperium, fiction magistrale autour de la vie d'August Engelhardt, a secoué l'Allemagne littéraire, mais l'écrivain suisse alémanique impressionne par sa maîtrise et sa virtuosité. […] Un roman intense mais problématique sur le racisme et le colonialisme, en développant notamment un style littéraire ambigu fondé sur l'ironie. […] La traduction de Corina Gepner rend admirablement justice au livre, une véritable performance vu la complexité des phrases de l'écrivain en langue originale et sa tendance à mêler les styles. »
Stéphane Maffli. Le Temps.