Zora est peintre et enseignante à l’Académie des beaux-arts de Sarajevo. Au printemps 1992, face à la montée des tensions dans la toute jeune Bosnie-Herzégovine, elle demande à son mari, Franjo, d’emmener sa mère en Angleterre, où vit leur fille. Mais ce qui ne devait être qu’une séparation temporaire prend une tournure dramatique quand les premiers tirs de mortier serbes s’abattent sur la ville depuis les collines. En quelques jours seulement, le piège se referme sur les habitants de Sarajevo, quelles que soient leurs origines.
Dans l’immeuble éventré où Zora vit désormais seule, sans moyen de joindre les siens, se forme alors une communauté d'âmes qui affrontent ensemble un monde qui se désagrège...
Face à la banalisation de la violence, Priscilla Morris fait un nécessaire travail de mémoire et nous offre un roman immersif, raconté à hauteur de femme, sur le plus long siège d’une capitale de l’histoire moderne. Et nous rappelle que la vie continue, que des histoires d’amour naissent et que l’humanité demeure en des temps inhumains.