Dans la famille Copeland, je voudrais les parents. Gordon, le père déjanté – grandiloquent, vaniteux et insignifiant, il est gérant de supermarché –, et Jean, la mère courage dévastée par le suicide de son amant.
Je voudrais aussi les enfants : Priscilla, l’ado insupportable et délurée qui ne vit que pour les fringues, les mecs et la télé-réalité ; et Otis, le petit dernier un brin allumé.
Sans oublier, les aïeuls : Theodore, le grand-père tendre à la tête dans les étoiles, et Vivian, la matrone bourgeoise et vénimeuse, férue de potins et de commentaires assassins.
Résumons : « fille caractérielle, père je-sais-tout, fils gentil et normal, quoiqu’un peu bizarre, maman au-potentiel-non-encore-exploité / ayant-une-aventure, arrière-grand-mère vacharde, papy qui perd la boule. »
Joyeuse et punchy, la photo a désormais la place d’honneur sur la cheminée. Mais avec de telles personnalités, une chose est sûre, un rien suffit pour tout faire exploser. Le jeu de massacre peut commencer. Faisons confiance à Elizabeth Crane pour mettre le feu aux poudres.