Je ne sais pas, je ne sais pas qui je suis, écrit l'auteur. Pourquoi ces souvenirs s'accrochent-ils à mon récit ? Ne sont-ils que les bribes d'un passé fantasque ou peut-être quelques étincelles d'une mémoire farfelue ?

Quel est cet homme, enfermé dans une cave, avec des clous de girofle dans les joues ? Et cette femme croisée dans un bus à Alger ?

Une fois que les bruits mondains s'estompent, que reste-t-il d'une vie ?

Pour son onzième roman, André Rollin plonge, au mépris de la peur, au fond de sa mémoire.

« Je ne sais pas contient tous les regrets et toutes les amertumes, le souffle des désirs, l’empreinte des caresses, les cendres refroidies, les adieux à jamais. Et les livres. Ceux qu’on a lus, qu’on lit. Ceux qui s’écrivent aussi. »

Xavier Houssin. Le Monde des Livres.

« Un très beau roman insolite bruissant de nostalgie. »

Jean-Claude Lamy. Service littéraire.

« Avec son onzième roman, l'étonnant André Rolli transfigure la mémoire en destinée singulière. […] En Rollin il y a toujours un Beckett, le dramaturge de l’absurde, qui sommeille. »

Anne-Marie Mitchell. La Marseillaise.