Au bout de ces routes se trouvaient des falaises dressées contre la mer. Un refuge isolé de la fureur du monde. Un havre où l’on ne connaissait pas la faim et où la vie, au-delà des linceuls, perdurerait longtemps encore.
Félix et Edgar fuient leur ville sans avenir autre que l’oppression. Tout les oppose, l’un est orphelin, l’autre héritier, mais l’amitié les lie. Dans un pays dévoré par la violence, la suspicion, la délation, ils prennent la route et tous les risques, avec l’espérance pour bouclier.
Éloi Audoin-Rouzeau excelle en peintre d’un monde en clair-obscur dans lequel la jeunesse combat, coûte que coûte, pour sa liberté.