Le fils a quitté le pays il y a vingt ans pour aller tenter sa chance à Sao Paulo. Le père est resté à l'image de son village – et de ce Nordeste brésilien où l'on s'accroche si fort à la terre aride qu'on en vient à se confondre avec elle.
Vingt ans, c'est long (à Sao Paulo, en tout cas). Mais au village, c'est à peine un clin d'oeil dans la durée des jours, qui si peu changent sous le soleil qu'ils finissent par prendre un avant-goût d'éternité.