Depuis sa tendre enfance, Benjamin Desay a le goût de l’ailleurs. Plongé dans les reportages photo de Paris-Match, il rêve déjà de l’Asie, de ses pierres et de ses mystères – bien décidé à suivre le même chemin que Loti. En 1994, il pose pour la première fois les yeux sur les ruines d’Angkor. Et, c’est une révélation. Ces pierres lui parlent. Il les caresse. Les sent. Les entend presque.
Son regard n’est pas celui d’un touriste lambda, l’œil vissé à son caméscope, ni celui d’un apprenti archéologue plongé dans d’imposants guides de voyages, il est un « vagabond des ruines », étonnant et singulier, qui nous donne à voir la magie des pierres, la poésie des sanctuaires et la force mystique de ces lieux sans cesse menacés par les assauts du temps.
L’aventure semble onirique, elle est pourtant bien réelle : une véritable ode à la rêverie, du Cambodge à la Birmanie, de la Thaïlande à Java.