Publié en 1979, largement salué par la critique, un peu oublié ensuite, Les Poupées de cendre de Tereska Torrès (dont on a pu relire récemment l’étonnant Journal de guerre d'une Française libre, Phébus, 2000) évoquait de façon cruellement précise – et tristement prémonitoire – la réalité vécue que nous cachent d’ordinaire les gros titres supposés nous informer de ce qu’il en est du drame israélo-palestinien.
A travers les amours d’une jeune Israélienne et d’un terroriste arabe, ce sont tous les mensonges véhiculés par la logique partisane qui volent ici en éclats – cependant que la fiction nous livre, comme en fraude, non point le froid dossier qui nous permettrait de juger, mais quelques clés pour ouvrir les bonnes portes – et tenter de comprendre.