Considéré comme le premier grand roman de Klaus Mann, Point de rencontre à l’infini n’a pourtant jamais été publié en France jusqu’à ce jour. Livre majeur dans son œuvre comme le sont Mephisto et Le Tournant, il fait également écho aux textes engagés et si clairvoyants de Contre la Barbarie, et porte l’empreinte d’une génération sans repères, la sienne… celle d’une République de Weimar agonisante.
Roman à l’esthétique théâtrale, et à l’écriture tourmentée, Point de rencontre à l’infini met en scène une pléiade de personnages cosmopolites, tous déchirés entre nostalgie et désespoir, opportunisme et quête spirituelle.
Dans ces pages se croisent Sebastian, l’écrivain, Sonja, la comédienne, Gregor Gregori, le danseur, mais aussi dandys, érudits et médecins machiavéliques que ni les divertissements de la grande ville, ni les drogues les plus dures ne parviennent à rassasier.
Que l’on soit à Berlin, Paris ou Fès, ils vivent les uns à côté des autres, mais tous demeurent englués dans une extrême solitude. Sauf parfois, le temps d’une brève rencontre à l’infini.