Parvenu au mitan de sa vie, un fils enterre son père et prend la plume pour enfin dire ce qu’il a sur le cœur. S’il s’agit pour lui de faire le deuil, il est surtout question de raconter une enfance passée dans le giron de la détestation des autres, constamment partagée entre l’amour et la haine qu’il lui portait. Deux mois plus tard, le papier à lettres noirci compose un livre racontant l’itinéraire fourvoyé de l’un des rares citoyens helvétiques à avoir ouvertement épousé la cause du fascisme et à n’avoir rien renié.
Récit, témoignage et plainte universelle d’une éducation meurtrie, Post Mortem révèle aussi, par l’ironie de sa fin, l’absurdité d’une vie finalement fondée sur la peur…