On considère aujourd'hui Rien de rien (Il resto di niente) comme le chef-d’œuvre d'Enzo Striano (1927-1987) – le plus « napolitain » peut-être des romanciers italiens de sa génération.
À travers ce roman historique qui s'écarte résolument des conventions du genre nous est contée la très romanesque et pourtant très véridique histoire de Lenór Foncesca, qui fut à Naples, à la fin du XVIIIe siècle la première femme en Europe à diriger un journal... ce qui lui valut de finir sous la main du bourreau.
Un exemplaire destin de femme en quête de toutes les libertés. Et la découverte en français d'un classique de notre époque (1987)... qu'on avait « oublié » de traduire.