Fin – et apothéose – de la Trilogie de Gormenghast, le chef-d'oeuvre de Mervyn Peake que la critique compara en son temps à Tolkien, Rabelais ou Lewis Carroll, probablement à cause de sa démesure baroque.
Au coeur de la forteresse labyrinthique de Gormenghast, Titus, le soixante-dix-septième comte du nom, a aujourd'hui grandi. Il est prêt à quitter ce monde fantastique et clos, cet espace de tous les délires où l'enferment des rituels codifiés aux origines depuis longtemps perdues...
Voyage initiatique, passage à l'âge adulte, Titus errant livre au lecteur ému les clés de l'aventure, celles de la quête d'une improbable mais nécessaire liberté.
« Même il en projetait encore un autre... où il devait y avoir "des neiges, des montagnes, des îles, des rivières, des archipels, des monstres, des hypocrites, des anges, des démons, des mendiants, des vagabonds"... Nous ne savons pas, mais en lisant Mervyn Peake, il semble toujours que nous attendions l'aurore. » André Dhôtel