« Un homme doit mourir comme il a vécu. Courageusement. » Ainsi raisonne Pétrone lorsqu’en 66 après J.-C., accusé d’avoir participé à la conjuration de Pison, il choisit de se donner la mort. Avant d’accomplir le geste fatal, le condamné réunit ses proches pour un ultime repas. Au milieu de l’allégresse forcée des convives, Pétrone s’échappe dans ses souvenirs : sa passion pour l’énigmatique Melissa, la rencontre avec le jeune et impétueux poète Martial, sa carrière politique… Mais désormais, que reste-t-il de tout cela ?
Jesse Browner imagine la dernière nuit de l’auteur du Satiricon. Porté par une écriture aérienne, ce roman rend hommage à l’ambiguïté du cœur humain, au sentiment insaisissable de la mélancolie qu’un homme, à l’aube de sa mort, sent frémir sous la caresse du soleil et les parfums du vent…